Mon histoire qui m'a amenée à devenir thérapeute

Je m’appelle Chloé Goy. Je travaille dans les soins en tant qu’ASSC depuis 2017. Mais avant cela, j’avais commencé un apprentissage de cuisine que j’ai interrompu après un an et demi. Une très belle expérience, mais ça resta une passion. J’ai donc évolué dans le milieu des soins et je suis devenue formatrice des apprentis. Un rôle qui m’anime car j’aime beaucoup transmettre et j’en apprends tout autant sur moi-même. L’idée d’être un jour indépendante en tant que thérapeute est depuis longtemps dans un coin de ma tête, mais je ne savais pas exactement quelle thérapie choisir car beaucoup de choses m’intéressent, et vers quoi me tourner n’a pas été simple car à choisir, je ferais tout !En 2019, il m’arrive une expérience plus que formatrice. Ma première attaque de panique. Au moment où je m’y attendais le moins, la peur, le frisson, les vertiges, les fourmillements, la sensation que mon cœur sort de ma poitrine s’emparent de moi en quelques secondes. Les trois premières fois, je me rendrais à l’hôpital en pensant que je fais une crise cardiaque. Sur place, ils me feront un tas d’examens qui ne démontrent rien d’alarmant. De là, en ayant un peu l’impression d’avoir fait perdre du temps aux médecins et pour des gens dans le besoin, honteuse, je sors en me demandant comment ai-je pu en arriver jusque-là ? Comment peut-on perdre autant ses moyens ? On me proposera de prendre des anxiolytiques pour m’aider, à chaque fois je refuse. Plus je refusais, plus mes médecins me faisaient comprendre que si je continuais d’être mal, c’est parce que je refusais la médication. J’ai donc arrêté d’aller les voir. C’est une période où je vais beaucoup me renfermer, mon entourage ne le comprendra pas au début car j’en parle peu. Je vis seule, donc mon appartement deviendra ma self place. Endroit où je ne sortirais quasiment plus à part pour aller travailler. (Heureusement que j’avais une belle vue). Je décide de peindre. Je peins tellement que je mets de la peinture partout sur mes habits, ce que les gens remarquent. Je commence donc à expliquer que la peinture m’aide beaucoup et même qu’elle me sauve à cette période. Il y a des instants de pur bonheur durant cette phase. Les moments où je sors de l’état d’angoisse, c’est comme une renaissance à chaque fois. Une nouvelle chance de vivre la vie dont je rêve, une bénédiction. Je pleure souvent de joie dans ces moments et tout me paraît plus beau. Les couleurs, les sons, les gens, la vie. Je vacille entre ces moments d’angoisses où j’ai peur de mourir, je vois tout ce que je n’ai pas fait, tout ce que je n’ai pas dit ou au contraire tout ce que j’ai fait de mal. Je dors peu, je mange mal, je ne bouge pas assez. Je regarde énormément de vidéos et je lis, quand mon cerveau m’autorise à me focaliser sur une seule tâche à la fois. Et j’apprends ce qu’est les crises d’angoisse et les attaques de panique. Les liens qu’il y a avec le système nerveux, le nerf vague, l’alimentation, le mouvement, les émotions, l’auto-critique, etc. Puis je découvre la médecine chinoise. Qu’il y a des points précis sur le corps pour soulager le stress et cela va énormément m’aider. Je me reprends en main quand mon énergie revient petit à petit. Puis un jour, je vais mieux. Et pas grâce aux anxiolytiques. Grâce aux gens qui m'ont soutenues sans qui ça aurait été beaucoup plus dur. Grâce aux moments de joie que j’ai pu vivre dans ces moments qui m’ont poussé à ne pas me laisser aller. Grâce à moi. C’est alors que je prends conscience que tout est en nous. Peu importe l’adversité, nous sommes la personne la plus apte à nous aider et à savoir ce qui est bon pour nous ou non. C’est ce que j’ai aimé dans la philosophie de la médecine chinoise. Le pouvoir de l’auto-guérison. La MTC prend en compte le fonctionnement de la nature.
Chloé-Sarah Goy
Elle permet de relancer l’énergie dans certains endroits du corps où elle bloque grâce à des zones réflexes. Je suis aussi persuadée que l’alimentation joue un rôle essentiel dans notre santé. J’ai moi-même eu des problèmes de digestion depuis petite, ce qui m’a amenée à me documenter à ce sujet. J’ai suivi des formations et j’ai beaucoup lu sur le sujet. Et plus je m’informais, moins je savais qui ou quoi croire. J’ai donc testé ce que j’ai appris. Je suis passée par la croyance qu’il fallait manger que des légumes crus, ensuite qu’il fallait manger plus de protéines, moins de protéines, arrêter les produits laitiers, arrêter le gluten, etc., toutes les dernières tendances que l’on peut voir sur le net. Mais il en ressort une chose de tout cela. C’est que ça dépend encore une fois de chacun. Il ne va pas y avoir de recette miracle ou une manière de faire. Pour ma part, j’ai pu et je suis toujours en train de me guérir grâce à l’alimentation anti-inflammatoire et l’alimentation ancestrale. L’alimentation anti-inflammatoire m’a permis de diminuer l’inflammation dans mon corps et d’estomper mes symptômes. L’inflammation est présente chez tous et est utile, mais à un certain taux, elle est dangereuse et peut activer des symptômes ou peut aller jusqu’à la maladie. 
L’alimentation ancestrale n’est pas un régime mais une manière de voir l’alimentation. Par exemple, ce n’est pas l’aliment qui nous nourrit, mais les micronutriments présents dans l’aliment qui vont nous apporter des ressources nécessaires pour un bon fonctionnement du corps et de l’esprit. Donc, manger non pas en voulant simplement nous remplir, mais en voulant apporter le meilleur à notre corps. Et c’est en mangeant les aliments le plus bruts possible et non transformés. Du lait cru, du beurre clarifié, du bouillon d’os, des patates, des légumes de bonne qualité et surtout ce qui nous fait envie. Être à l’écoute de soi, simplement. Ne pas être extrême non plus ou dans la culpabilité lorsque nous avons envie de quelque chose de « moins bon ». Il y a des gens qui mangent au McDonald's une fois par semaine et sont en meilleure santé que quelqu’un qui va calculer chaque aliment, les peser, stresser si ce n’est pas bio, ou s’il va au restaurant et qu’il ne peut pas tout contrôler, etc. Il ne faut pas se mettre de pression et aller là où l’on a envie. Je comprends ceux qui n’en ont pas envie, chacun est libre évidemment, moi aussi à une période jamais j’aurais cru prendre un chemin comme aujourd’hui dans l’alimentation mais les bienfaits qui en ressortent sont tellement bénéfiques pour moi que j’ai décidé de prendre ce chemin. Et si cela vous intéresse, je peux vous accompagner ou vous parler plus en détail de ces types d’alimentation lors d’une séance.
Dilpôme réflexologie Chloé-Sarah Goy
Diplôme médecine académique 1er cycle Chloé-Sara Goy
Diplôme médecine académique 1er cycle Chloé-Sara Goy
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